Distorsion du réel
Diffusion de films d'artistes
La rencontre “Distorsion du Réel” s’intéresse à la jeune génération de cinéastes-artistes issus d’école d’art. Leurs films questionnent la notion même du récit en empruntant autant au documentaire qu’à la fiction. Ils posent un regard neuf sur le monde et sont le nouveau cinéma d’aujourd’hui. Nous vous proposons de les découvrir tout au long de l’année. Chaque film sera suivi d’un moment de rencontre et d’échanges en présence de l’artiste.
LA SÈRÂ
un film de Ludivine Zambon
17’35, 2023, HD
Projet lauréat du Programme Mondes Nouveaux
Ministère de la Culture avec l’aide de la production
Eva Albarran & co
En partenariat avec imagespassages et la ville de Cluses
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Dans un monde effondré, trois personnages déambulent sur une montagne à la recherche de ressources disparues guidés par une lettre laissée ici à leur attention.
Ludivine Zambon par sa démarche questionne la notion de territoire. Elle en donne ici une lecture singulière en utilisant brillamment la fiction et le documentaire. Ses films sont, pour elle, la possibilité d’explorer la frontière « poreuse » du réel pour redéfinir notre perception de lieux et d’espaces en apparences communes.
Los sueños Del Castillo
un film de René Ballesteros
72’, 2018, VO (st fr)
Chili / France
Prod. La Ballesta Films /
tous publics
En partenariat avec la ville de Cluses
Lauréat au Cinéma du Réel, (Meilleur musique originale)
& au Festival International de Cine de Valdivia. (Meilleur long métrage)
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La nuit tombe sur une prison pour mineurs au sud du Chili. C’est l’heure de la solitude et des rêves, ou plutôt des cauchemars. Pendant leurs longues journées, les jeunes détenus se racontent leurs cauchemars récurrents. Des récits peuplés de revenants, de remords et de prophéties inquiétantes qui révèlent l’environnement émotionnel de leur morne quotidien de captifs.
Sweet Viking
un film de Salma Cheddadi
30 mn, 2012, VO (st fr) Islande
Prod. RedShoes / tous publics
Prix SACEM, Festival Côté Court
Prix Paris Jeune Talent
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Jara quitte son appartement de Reykjavík pour rendre visite à son père malade au sud du Vatnajökul. Au fil du voyage, elle raconte sa relation avec son père, avec ses deux enfants et leurs pères respectifs. Le film saisit ce qui la lie à cette terre, sa lumière, ses mystérieuses histoires d’elfes et de trolls qui épousent les paysages de l’île et l’imaginaire de ce peuple encore païen.
Sweet Viking est le double portrait d’une femme et d’une île, la confrontation de l’immensité des paysages virginaux à l’intimité du modèle.